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Livre histoire Sury-le-Comtal (Un prince à) par Joseph Berger

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Librairie : Villes / Dép.
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SURY-LE-COMTAL
(Un prince à)
(par Joseph Berger)
Publié / Mis à jour le mardi 22 mai 2018, par Redaction
 
 
 

Sury-le-Comtal est l’une des villes les plus commerçantes du Forez, autrefois renommée pour la production de la chaux que ses voituriers transportaient chaque jour aux quatre coins de la plaine. La charte des privilèges octroyés par Guy VI, comte de Forez, en janvier 1277, évoquait déjà ses marchés et ses foires. Son territoire étant autrefois couvert par les eaux du lac de Forez, il ne fut occupé qu’à l’époque gallo-romaine.

La ville doit sa notoriété dans l’histoire à un château fort que fit bâtir Guillaume Ier, tant pour surveiller la plaine que pour servir de refuge aux pauvres voyageurs et aux malades. Sury devint la résidence d’été du comte qui fit transporter les reliques de saint Rambert dans la chapelle située dans l’enceinte des fortifications du château. En 1317, les habitants, prétextant que la fermeture presque constante des poternes et pont-levis de la forteresse les empêchaient de faire leurs dévotions lorsqu’ils le souhaitaient, obtinrent l’autorisation de Pierre de Savoie, archevêque de Lyon, d’édifier une nouvelle église placée sous le vocable de Saint-Etienne et dépendante du monastère de l’Ile Barbe, près de Lyon. Néanmoins, l’église du château dédiée à saint André, incendiée puis réédifiée en 1360, devint l’église paroissiale lors de la réunion de la seigneurie de Sury à la couronne de France en 1531.

François Ier vendit le domaine à Mathieu de Rostaing, le 13 septembre 1541, pour 13 000 livres tournois. Henri III habita le château de son ami Tristan de Rostaing quelquetemps. Henri IV y séjouna également lorsque Sury revint à la couronne de France à la suite des guerres civiles. Cédée à plusieurs reprises, la seigneurie, qui comprenait alors Saint-Marcellin et neuf autres paroisses, fut érigée en marquisat au début du XVIIe siècle. En 1792, le château et les dépendances qu’il était parvenu à conserver appartenaient à la famille Jordan.

La charte de 1277 qui affranchissait les habitants de la leyde du marché de Sury (droit levé sur la vente des marchandises), du péage, du fourrage, des dîmes et de tous droits d’entrée et de sortie audit marché, fut à l’origine de ce qui fut appelé plus tard la Ville-Franche. Cette partie de la cité était délimitée par une enceinte particulière et regroupait une population d’anciens nomades attirés par les marchés et qui s’y étaient définitivement fixés. Ils n’avaient aucune relation avec les habitants de la ville proprement dite ; la séparation était si grande que même à la fin du XIXe siècle, les habitants de la rue Franche (ou Grand-Rue) avaient une prononciation différente de celle des autres quartiers.

 
 
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