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La Cordelière, épave bretonne introuvable depuis 500 ans : nouvelle campagne de recherches

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L’Histoire fait l’Actu
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La Cordelière, épave bretonne
introuvable depuis 500 ans :
nouvelle campagne de recherches
Publié / Mis à jour le mercredi 7 mars 2018, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 2 mn
 
 
 
Une campagne de prospection va être lancée en juin pour tenter de retrouver la Cordelière et le Régent, deux navires mythiques, fleurons des flottes bretonne et anglaise, coulés au large de Brest en 1512

C’est une énigme qui, depuis plus de 500 ans, tient en haleine les passionnés d’histoire maritime. Qu’est devenue la Cordelière ? Ce voilier amiral de la flotte franco-bretonne a sombré le 10 août 1512 non loin de Brest lors d’un combat contre les Anglais. Mais depuis, plus aucune trace de ce vaisseau de 40 mètres de long et 12 de large, équipé de 200 canons et qui pouvait transporter un millier d’hommes d’équipage.

Après une première campagne de fouilles archéologiques sous-marines infructueuses entre 1996 et 2001, les scientifiques en partenariat avec la région Bretagne vont entamer une nouvelle campagne autour du 20 juin sur une nouvelle zone plus à l’est, de 30 km2 entre le goulet de Brest et la pointe Saint-Mathieu, dans des eaux dont la profondeur peut atteindre 40 mètres.

Et cette fois-ci chacun espère qu’on va retrouver les traces de l’épave, partie intégrante de l’histoire de la Bretagne. « Ce que nous avons là sous l’eau, ce sont deux des plus grands musées de l’histoire maritime du XVIe siècle », a souligné Michel L’Hour, directeur du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm), lors d’une conférence de presse à Rennes.

Le combat de la Cordelière contre une flotte anglaise, en 1512, au large de Saint-Mathieu, peinte en 1838 par Pierre-Julien Gilbert

Le combat de la Cordelière contre une flotte anglaise, en 1512,
au large de Saint-Mathieu, peinte en 1838 par Pierre-Julien Gilbert

Les prospections seront menées par l’André Malraux, un navire scientifique équipé de magnétomètre et sonar. Le bateau repère des anomalies magnétiques qui doivent ensuite être analysées avant de susciter l’envoi de plongeurs ou de robots. Une équipe pluridisciplinaire composée d’archéologues, de marins, d’historiens, d’ingénieurs embarquera a bord de ce navire durant trois semaines.

Un combat épique
Le 10 août 1512, attaquée par surprise par l’armada d’Henri VIII beaucoup plus nombreuse, la flotte franco-bretonne s’était réfugiée dans la rade de Brest, laissant le vaisseau de la duchesse Anne, la Cordelière, seule face aux Anglais. Celle-ci livra bataille pendant plusieurs heures avant de couler dans un face-à-face avec le Régent, le plus gros navire de la flotte anglaise de l’époque. « Un certain nombre de témoins racontent que les bateaux ont explosé et ont coulé, entraînant avec eux près de 1 500 hommes sans doute », raconte Michel L’Hour.

Un mystère qui fascine
Sans doute protégée sous plusieurs mètres de sédiments, l’épave et les milliers d’objets et de corps qu’elle contient, nécessiteront de longs et coûteux travaux de restauration et de conservation avant d’être éventuellement exposés dans un musée. Des historiens vont aussi explorer les archives anglaises et bretonnes dans l’espoir d’y trouver de nouveaux témoignages.

Michel L’Hour n’attend pas forcément de résultat cette année. « On peut trouver dès le premier jour ou ne rien trouver dans cinq ans », dit-il. « Mais j’ai une conviction forte : un jour, on la trouvera. » Deux campagnes de prospection sont déjà prévues, financées notamment par la région Bretagne et le DRASSM (Département des Recherches Archéologiques subaquatiques et sous-marines). Plus de 1500 épaves ont été répertoriées le long des côtes bretonnes. Celles de la Cordelière et du Régent, si elles sont découvertes, pourraient figurer parmi les plus importantes. Une quête qui fascine d’ores et déjà tous les amoureux d’histoires maritimes.

France 3 Bretagne
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