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13 octobre 1910 : mort de Léon Édoux, inventeur du premier monte-charge hydraulique baptisé ascenseur

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13 octobre 1910 : mort de Léon Édoux,
inventeur du premier monte-charge
hydraulique baptisé « ascenseur »
(Source : La Nouvelle République)
Publié / Mis à jour le mercredi 13 octobre 2021, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 2 mn
 
 
 
Cet ingénieur invente le mot « ascenseur » pour nommer l’élévateur hydraulique qu’il conçoit dès 1867. Il équipera d’un tel appareil la Tour Eiffel, afin d’en relier le deuxième étage à son sommet, cet ascenseur fonctionnant jusqu’en 1983.

« Intelligent et laborieux, mais prétentieux, brusque et plein de vanité » écrivent les maîtres du jeune Félix Léon Édoux, alors scolarisé au Petit séminaire de Montmorillon. Un sacré caractère qui fera de ce gamin, né à Saint-Savin le 29 mai 1827, un ingénieur brillant, inventeur d’un monte-charge hydraulique qu’il baptisera ascenseur, définitivement passé dans le langage courant.

Après un passage au collège royal de Poitiers (actuel Henri-IV), Félix Léon entre à l’École centrale en 1847 dont il sort, trois ans plus tard, diplômé comme ingénieur des Arts et manufactures. Il bourlingue un peu pour les Mines du Nord puis pour les Chemins de fer du Midi avant d’être chargé de mission sur des gisements métallifères d’Espagne puis d’Algérie.

Léon Édoux

Léon Édoux

A son retour en France, dans les années 1860, il s’installe comme ingénieur civil à Paris, et il est alors frappé par les moyens rudimentaires utilisés pour hisser les matériaux lors d’édification d’immeubles. Il conçoit alors un monte fardeau hydraulique pour lequel il déposera un premier brevet en 1864. N’en suivront pas moins de 37, jusqu’en 1912, d’abord en son nom puis ensuite en celui de sa société Édoux et Compagnie qu’il installe à Vaugirard.

Mais curieusement aucun ne concerne son premier élévateur hydraulique, qu’il nomme « ascenseur », et qu’il présente en 1867 à l’Exposition universelle de Paris. Un concept qui se compose, à l’époque, d’une cabine supportée par une colonne, fermée à son extrémité inférieure et qui s’enfonce à la manière d’un piston dans un cylindre vertical. Un procédé qui rencontre un succès considérable et qui permet au public d’accéder au Panorama, à 21 mètres du sol.

L’ascenseur du 2e étage de la Tour Eiffel
Dès lors, Félix Léon Édoux devient un des rois de l’ascenseur français et décroche de nombreux marchés, dont celui de l’ascenseur du Trocadéro mis en place pour l’Exposition universelle de 1878, mais aussi et surtout la conception des cabines reliant le deuxième étage de la Tour Eiffel à son sommet. Elles permettent alors d’acheminer 65 personnes à la vitesse de 54 mètres par minute et fonctionnent jusqu’en 1983.

Monte-charge hydraulique conçu en 1867 par Léon Édoux

Monte-charge hydraulique conçu en 1867 par Léon Édoux

Si sa réussite est parisienne, Félix Léon Édoux n’en oublie pas pour autant son Poitou natal où il sera élu trois fois, en 1882, 1896 et 1900, conseiller municipal de Saint-Savin. Il y fait d’ailleurs l’acquisition avec le baron Demarcay, en 1892, de l’ancien logis abbatial appelé « le château », où il fait construire une tour crénelée néomoyenâgeuse qui sert de château d’eau pour alimenter l’habitation et qui fait fonctionner l’ascenseur hydraulique qui y est installé. Également propriétaire du moulin, par concession, il y fait établir par la société Wells et compagnie de Poitiers, une usine électrique faisant de Saint-Savin une des premières communes du département à disposer de l’éclairage public.

Avant de rendre l’âme, le 13 octobre 1910, l’ingénieur poitevin n’aura de cesse de proposer, dès 1882, mais toujours sans succès, à la ville de Poitiers, la construction de deux ascenseurs pour accéder de la gare à un viaduc routier alors en projet, entre le quartier de la Roche et de la préfecture, et qui aurait enjambé les voies du chemin de fer. Prétentieux et vaniteux, Félix Léon Édoux, sans doute, mais visionnaire, c’est certain.

Delphine Léger
La Nouvelle République

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