Histoire de France, Patrimoine, Tourisme, Gastronomie, Librairie
LE 3 décembre DANS L'HISTOIRE [VOIR]  /  NOTRE LIBRAIRIE [VOIR]  /  NOUS SOUTENIR [VOIR]
 
« Hâtons-nous de raconter les délicieuses histoires du
peuple avant qu'il ne les ait oubliées » (C. Nodier, 1840)
 

 
NOUS REJOINDRE SUR...
Nous rejoindre sur FacebookNous rejoindre sur XNous rejoindre sur LinkedInNous rejoindre sur VKNous rejoindre sur InstragramNous rejoindre sur YouTubeNous rejoindre sur Second Life

Sine me, liber, ibis in Urbem ! Citation latine

Vous êtes ici : Accueil > Citations / locutions latines > Sine me, liber, ibis in Urbem (...)
Citations / locutions latines
Citations et locutions latines utilisées en français, traduites, commentées, expliquées ; phrases françaises d’auteurs célèbres utilisant l’expression.
Sine me, liber, ibis in Urbem !
Publié / Mis à jour le lundi 11 juillet 2016, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 
 
 
O mon livre, tu iras à la Ville sans moi !

Parve, nec invideo, sine me, liber, ibis in Urbem (Petit livre, et je ne t’envie pas, tu iras à Rome sans moi). Premier vers des Tristes d’Ovide : c’est un des ouvrages que le poète composa dans l’exil, et c’est du fond de la Scythie, des rivages les plus lointains du Danube, qu’il envoie son livre à Rome.

« Les vers meurent dans l’oubli, c’est là le grand, le vrai supplice. Ovide se plaignait, il disait tristement : « O mon livre, tu iras sans moi dans la ville ! » Sine me, liber, ibis in Urbem. Qu’Ovide était heureux ! Du fond de sa retraite, sur la rive du Tanaïs, il le voyait, ce livre, tenu dans toutes les mains et lu par tous les yeux. » (H. RIGAULD, Conversations littéraires)

« Je citerai, en homme sage, ce qu’Ovide exprime dans un vers pour le rétracter aussitôt dans le suivant ; et je puis dire à chacun de mes livres : Sine me, liber, ibis in Urbem. Je n’éprouve pas le regret de l’illustre exilé, en pensant qu’il ne pouvait accompagner en personne le volume qu’il envoie au marché de la littérature, du plaisir et de la luxure. » (Walter SCOTT, La Fiancée de Lammermoor)

« Aujourd’hui est partie par le coche certaine Adélaïde du Guesclin, qui va trouver l’intime ami de son père, avec des sentiments fort tendres, beaucoup de modestie et quelquefois de l’orgueil. Elle espère que l’élégant, le tendre, l’harmonieux Cideville lui dira tous ses défauts, et elle fera tout ce qu’elle pourra pour s’en corriger. Moi, père d’Adélaïde, je me meurs de regret de ne pouvoir vous entretenir de tout cela : Sine me, liber, ibis ad illum (Vers lui). » (VOLTAIRE, Lettre à M. de Cideville)

 
 
Même rubrique >

Suggérer la lecture de cette page
Abonnement à la lettre d'information La France pittoresque

Saisissez votre mail, et appuyez sur OK
pour vous abonner gratuitement
Éphéméride : l'Histoire au jour le jour. Insertion des événements historiques sur votre site

Vos réactions

Prolongez votre voyage dans le temps avec notre
encyclopédie consacrée à l'Histoire de France
 
Choisissez un numéro et découvrez les extraits en ligne !