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Genus irritabile vatum. Citation latine

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Citations / locutions latines
Citations et locutions latines utilisées en français, traduites, commentées, expliquées ; phrases françaises d’auteurs célèbres utilisant l’expression.
Genus irritabile vatum
Publié / Mis à jour le jeudi 5 mai 2016, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 
 
 
La race irritable des poètes (HORACE, liv. II, épître II, v. 102

En ridiculisant Pradon, Cotin, Pelletier, Cassagne, Chapelain et tous les Mauvais poètes de son temps, Boileau s’attendait au genus irritabile vatum d’Horace : « Quand je donnai pour la première fois mes satires au public, dit-il dans une préface, je m’étais bien préparé au tumulte que l’impression de mon livre a jeté sur le Parnasse. Je savais que la nation des poètes, et surtout des mauvais poètes, est une nation farouche qui prend feu facilement. »

« Il n’est pas possible de faire jamais un Spectateur [célèbre feuille périodique fondée en Angleterre par Addion, le 1er mars 1711] en France, à moins qu’on ne trouve le secret de réduire à la tolérance et à la modestie le genus irritabile vatum. Cette recette en vaudrait bien une autre. » (GRIMM, Correspondance littéraire)

« Tout auteur est poète en ce sens qu’il appartient au genus irritabile vatum, à cette race irritable qui veut bien qu’on la loue, mais que la moindre critique indispose. » (Louis JOURDAN)

« Longtemps avant Molière, on voyait des auteurs se fâcher tout rouge, quand on se permettait de critiquer leurs œuvres ; mais on en était encore à trouver un écrivain qui se plaignît d’avoir été loué. C’est pourtant ce qui m’arrive. On disait autrefois : Genus irritabile vatum. Les agronomes ne sont pas toujours des prophètes, et pourtant on pourrait leur appliquer le genus irritabile des Latins. » (V. BORIE)

« Cette pièce (Un changement de ministère), inspire par la chute du ministère Villèle, ajournée par M. de Martignac, fut finalement défendue par M. de la Bourdonnaye, et ne put être jouée qu’en mars 1831, c’est-à-dire qu’après qu’une révolution radicale eut fait perdre aux allusions et aux épigrammes de 1828 une partie de leur sel et même de leur sens. Aussi, le succès, qui eût été très vif trois ans auparavant, fut-il des plus médiocres. Assurément, si l’on songe au genus irritabile vatum, on avouera qu’il y avait là un sujet de longue rancune. » (DE PONTMARTIN, Causeries littéraires)

 
 
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