Les Dormoy et le rhum : une histoire vieille de 176 ans

Le cœur de cette distillerie est une machine à vapeur qui ne s’arrête jamais et permet à l’usine de fonctionner en autonomie totale. Ici, pas besoin d’électricité. C’est dans les 10 cuves de 35 000 litres chacune qu’est déversée la canne une fois hachée et mélangée à de l’eau. La macération va durer longtemps et petit à petit, le jus de canne se transforme en alcool.

Un rhum précieux
Dans une pièce sombre, la famille protège un trésor : des centaines de fûts en chêne, tous très anciens. « Comme disait mon père, c’est le coffre fort de l’entreprise. Après avoir fabriqué du rhum blanc, on a soit la possibilité de le vendre en tant que tel, c’est-à-dire en rhum blanc ou en rhum vieilli dans des fûts de bois de chêne », explique Paul Dormoy. Et son père avait raison, c’est ce qui permet à la dynastie de rêver mondialisation. Elle exporte déjà vers le Canada, l’Italie, le Japon et espère bientôt toucher le marché chinois.

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