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Krampouz : la petite entreprise bretonne ne connaît pas la crise

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Patrimoine : Gastronomie
Richesses du patrimoine de France : spécialités gastronomiques de terroir. Producteurs de spécialités de la gastronomie française
Krampouz : la petite entreprise bretonne
ne connaît pas la crise
(Source : France 3 Bretagne)
Publié / Mis à jour le jeudi 2 avril 2015, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 2 mn
 
 
 
Spécialiste de la crêpière depuis 66 ans, Krampouz est une petite entreprise bretonne qui fabrique ses produits localement mais les exporte dans 150 pays et ne connaît pas la crise

« L’entreprise va très bien », assure Serge Kergoat, à la tête de cette société qui emploie 64 personnes à Pluguffan dans le Finistère, non loin de Quimper. « Dans le contexte économique qu’on connaît, on est plutôt atypiques », reconnaît-il, assurant dans un large sourire que l’année 2015 s’annonce « très, très bien ». Après dix embauches en 2014, quatre à cinq personnes devraient encore renforcer les effectifs en 2015.

1 million d’euros investis par an
Crêpières, gaufriers, grils, planchas, ustensiles de cuisine, tant à destination des particuliers que des professionnels, toute la production de l’entreprise est conçue et fabriquée dans une usine passée en 2012 de 3.700 m2 à 6.200 m2. Krampouz, crêpe en breton, investit un million d’euros par an depuis cinq ans.

En 2014, la société a enregistré un chiffre d’affaires de 12,5 millions d’euros, en hausse de 10% en moyenne par an depuis 2009. A l’horizon 2018/2020 elle espère atteindre les 20 millions d’euros de chiffre d’affaires.

De nouveaux marchés
Très connue en Bretagne, la société souhaite s’ancrer davantage dans le reste de l’Hexagone, tout en continuant à consolider ses marchés à l’international, où elle est présente dans 150 pays, principalement en Europe de l’Ouest, Amérique du Nord, Afrique du Nord et Moyen Orient. Elle espère également ouvrir de nouveaux marchés, comme, depuis 18 mois, en Australie.

« Aux quatre coins du monde il y a des crêpières bretonnes », assure Fabien Rozuel, directeur marketing et communication de l’entreprise, précisant cependant que ces appareils en fonte et inox, qui comptent pour 50% dans le chiffre d’affaires de la société, sont également utilisés pour cuire des tortillas au Mexique, des blinis en Russie, des pancakes dans les pays anglo-saxons ou encore des bricks en Tunisie.

Le secret de la réussite
« Nous maîtrisons la qualité de nos produits, que nous faisons évoluer régulièrement », assure Serge Kergoat, avec notamment un bureau d’étude où travaillent sept personnes. « Je plains les entreprises qui font fabriquer leurs produits en Chine, car les prix ne sont plus du tout intéressants », assure-t-il. Mais ce n’est pas la raison d’une fabrication 100% bretonne chez Krampouz.

« En fabriquant sur place, on maîtrise la qualité de nos produits et puis on ne cherche pas a être les moins chers du marché », assure Serge Kergoat, qui a racheté la société en 2006, alors qu’elle comptait 38 salariés. « L’entreprise allait très bien quand je l’ai reprise, il m’a suffit d’appuyer sur l’accélérateur », ajoute cet ancien cadre dans l’agroalimentaire et les services à l’industrie, fier d’avoir repris cette entreprise née, un peu par hasard, en 1949.

A l’origine : une crêpière pour la famille
C’est Jean-Marie Bosser, un enseignant devenu électricien qui l’a fondée : pour répondre à une demande de sa belle-sœur, cet homme entreprend en 1945 de fabriquer dans sa cuisine une crêpière à gaz, alors que, jusque-là, on cuisait les crêpes au feu de bois. Le prototype artisanal est rapidement suivi par d’autres appareils, commercialisés à partir de 1949 auprès de professionnels de la région, avant de s’étendre jusqu’aux Etats-Unis dès 1966. « La société fonctionne très bien et depuis longtemps », confirme Michel Bosser, qui a succédé à son père à la tête de l’entreprise entre 1978 et 2006, avant de la céder en prenant sa retraite. Selon lui, elle n’a jamais connu un chiffre d’affaires en baisse et ni licencié le moindre salarié.

« Je n’ai vraiment pas peur de perdre mon emploi ! », témoigne Annie Houart, 58 ans dont 20 dans l’entreprise. « Quand il y a la qualité, le reste suit », assure-t-elle, tout en continuant d’enfiler les perles en céramique entourant la résistance en serpentin qui garantit une diffusion uniforme de la chaleur au cœur de la fonte des crêpières.

France 3 Bretagne

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