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Quatre-vingt-seize ans après, un poilu lillois réhabilité dans l'Histoire

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L’Histoire fait l’Actu
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96 ans après, un poilu lillois
réhabilité dans l’Histoire
(Source : Nord Éclair)
Publié / Mis à jour le lundi 23 février 2015, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 
 
 
Près de cent ans après le décès de son grand-père, mort d’une tuberculose contractée dans les tranchées, son petit-fils vient enfin de lui obtenir l’attribution de la reconnaissante mention « Mort pour la France »

Il s’appelle Alexandre Poiré. En 1916, quand il est mobilisé pour la campagne d’Allemagne, il a 43 ans et travaille comme receveur pour les tramways lillois. Marié, il a cinq enfants. Sur le front où il a été affecté au 4e régiment de cuirassiers de Tours, il contracte la tuberculose pulmonaire. Réformé, il décède le 28 février 1918. Le 21 avril 1921, le tribunal de Lille déclarent les cinq enfants du soldat Poiré, pupilles de la Nation.

Bien des années plus tard, Marcel Poiré, petit-fils d’Alexandre, entreprend des recherches pour dresser son arbre généalogique. « Je voulais faire ça pour mes enfants et mes deux petits-enfants », explique l’intéressé âgé aujourd’hui de 73 ans et retraité à Gap, dans les Hautes-Alpes. C’est en remontant le fil de son histoire familiale qu’il découvre stupéfait que le nom de son aïeul ne figure pas dans le registre Mémoire des Hommes au titre des morts pour la France.

Tout en continuant ses recherches, qu’il mène jusqu’en 1740, Marcel Poiré interpelle l’Onac (l’Office national des anciens combattants) sur le cas de son grand-père. « J’ai reçu le courrier le 12 décembre, l’office m’annonçait un avis favorable à l’attribution de la mention Mort pour la France. » Depuis, Alexandre Poiré a donc été réhabilité dans ses droits.

« J’aimerais que son nom soit gravé sur le monument aux morts »
« À la faveur de cette recherche, j’ai aussi découvert que mon père avait été orphelin dès l’âge de 7 ans et qu’il avait beaucoup souffert. Il est mort en 1952 alors que j’avais moi-même dix ans et trois sœurs, nous avions quitté Lille en 1944 pour Liévin. »

Aujourd’hui, Marcel Poiré lance un appel aux descendants de son grand-père. « Je sais que certains résident à Lille et à Armentières. » Il les invite à se manifester (poire.marcel@orange.fr). Sinon, le petit-fils du poilu lillois s’est également rapproché de la mairie de Saint-Omer où son grand-père a vu le jour. « J’aimerais que son nom soit gravé sur le monument aux morts de la ville. » Il attend la réponse.

Nord Éclair

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