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Les remparts du Quesnoy pourront-ils prétendre au label mondial ?

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Remparts du Quesnoy : pourront-ils
prétendre au label mondial ?
(Source : La Voix du Nord)
Publié / Mis à jour le mardi 13 janvier 2015, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 2 mn
 
 
 
En juillet 2008, douze villes fortifiées, portées par le Réseau Vauban, obtenaient le label de l’UNESCO. Non inscrite sur la liste du patrimoine mondial, la cité fortifiée du Quesnoy entame des démarches pour réintégrer le réseau des sites majeurs Vauban.

Il y a six ans, douze sites fortifiés obtenaient le label UNESCO, et l’inscription sur la liste du patrimoine mondial, porté par le Réseau Vauban. Sans Le Quesnoy.

À l’époque, le rapprochement souhaité du Réseau Vauban, qui portait le dossier, n’avait pas eu d’écho favorable du côté du Quercitain. Une tentative avait été menée fin 2008, par le maire de l’époque, Paul Raoult, par le biais d’une motion, pour que les remparts du Quesnoy « puissent être rapidement inscrits par l’UNESCO sur une liste complémentaire », après que fut tombée la décision du comité du patrimoine mondial, en juillet 2008.

Cet été, la maire du Quesnoy, alors fraîchement élue, Marie-Sophie Lesne rédige une lettre manuscrite de trois pages, au président du Réseau Vauban, Jean-Louis Fousseret, dans laquelle elle lui demande de bien vouloir accepter l’intégration de la ville du Quesnoy dans l’association. Un premier contact qui sera suivi notamment d’une rencontre, à Paris, en septembre, où la maire du Quesnoy a pu s’entretenir avec Jean-Louis Fousseret et des fonctionnaires du ministère de la Culture : « L’idée est d’intégrer le réseau Vauban en tant que membre pour nous donner une chance d’être labellisé à l’UNESCO. »

Porte Faurœulx au Quesnoy

Porte Faurœulx au Quesnoy

Et d’ajouter : « Nous avons un patrimoine de premier plan. C’est important pour le rayonnement de la ville », relève Marie-Sophie Lesne, s’appuyant sur la décision de juillet 2008 du comité du patrimoine mondial, d’inscrire douze fortifications de Vauban sur la liste du patrimoine mondial, avec en point « numéro 5 » que « la France considère la possibilité d’étendre le bien pour inclure des sites comme la citadelle de Lille, (...) ; une place forte témoignant pleinement de la réorganisation d’une fortification existante et de l’usage de l’eau en défense telle Le Quesnoy ».

Depuis, le Réseau Vauban a pris une délibération en faveur de cette démarche quercitaine, par rapport aux recommandations du comité du patrimoine mondial. Une question n’est pas tranchée pour le moment, celle d’un éventuel rattrapage des cotisations au Réseau Vauban.

Ce qu’apporterait un label mondial
Si les remparts du Quesnoy, avec leurs 3,5 km, sont classés depuis 1942 aux Monuments historiques, avec les contraintes que cela engendre en terme de protection et de sauvegarde, ce classement serait-il compatible avec un label mondial ? Oui, selon Marie-Sophie Lesne. Concrètement, un label mondial n’apporte pas de « subventions » supplémentaires, ce que confirme Marieke Steenbergen, du Réseau des sites majeurs Vauban. Mais un rayonnement touristique certain. « En terme de fréquentation, les sites inscrits du réseau Vauban ont vu leur fréquentation augmenter de 10 à 20 % depuis 2008 », souligne Marieke Steenbergen, du Réseau Vauban.

Aujourd’hui, la demande d’extension aux villes inscrites au patrimoine mondial de la ville du Quesnoy, a-t-elle une chance d’aboutir ? Cette extension répond aux recommandations du comité du patrimoine mondial. Un atout certain. Une demande d’extension du bien inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO reste, cela dit, une procédure lourde. « Le temps de préparation du dossier peut être long. Ce qui est plus opaque, c’est le moment où la France décide de présenter le dossier au comité du patrimoine mondial. Le pays propose par an une demande d’inscription d’un bien naturel et une demande d’inscription d’un bien culturel. Faut-il encore que la demande du Quesnoy fasse partie des priorités. La démarche peut prendre de dix-huit mois à quatre ans », commente Marieke Steenbergen. « À terme, cela peut être jouable. La porte de la labellisation à l’UNESCO est entrouverte avec ces préconisations du comité du patrimoine mondial. », optimise la maire du Quesnoy, Marie-Sophie Lesne.

Estelle Baillieux
La Voix du Nord

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