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« Hâtons-nous de raconter les délicieuses histoires du
peuple avant qu'il ne les ait oubliées » (C. Nodier, 1840)
 

 
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Histoire France de Jacques Bainville. 2000 ans d'Histoire des Gaulois au début du XXe siècle. Récit chronologique historique

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Histoire de France
L’Histoire de France par Jacques Bainville : 2000 ans d’Histoire de notre pays, des Gaulois jusqu’au début du XXe siècle. Événements, contexte historique.
Histoire de France
 
Si, dans les années qui ont précédé 1914, quelque chose semblait garantir la paix, c’était que les vaincus de 1871 ne songeaient pas à prendre leur revanche. Et l’Allemagne était si forte que personne ne pensait à l’attaquer. D’ordinaire, le vainqueur n’a pas intérêt à remettre sa victoire en question. Mais l’Allemagne voulait la guerre. Elle avait un (...)
Publié le dimanche 10 juillet 2011, par Redaction
 
 
Si les lecteurs veulent bien le lui permettre, l’auteur de ce livre commencera par une confession. Quand il était au collège, il n’aimait pas beaucoup l’histoire. Elle lui inspirait de l’ennui. Et (...)
 
Il y a probablement des centaines de siècles que l’Homme s’est répandu sur la terre. Au-delà de 2 500 ans, les origines de la France se perdent dans les conjectures et dans la nuit. Une vaste période (...)
 
Les débuts de Clovis furent si grands, si heureux qu’on put croire qu’il laisserait après lui quelque chose de vraiment solide. En quelques années, en quelques expéditions, il fut le maître de la (...)
 
De tout temps la politique s’est faite avec des sentiments et avec des idées. Et il a fallu, à toutes les époques, que les peuples, pour être gouvernés, fussent consentants. Ce consentement ne manqua (...)
 
Le dixième siècle est probablement le plus atroce de notre histoire. Tout ce qu’on avait vu à la chute de Rome et pendant l’agonie des Mérovingiens fut dépassé. Seule, la lutte de tous les jours, la (...)
 
Les premiers règnes furent sans éclat. Pendant une centaine d’années, cette royauté fit petite figure. Quel domaine étroit ! Avec Paris pour centre, Ses principales villes étaient Orléans, Étampes, (...)
 
En 1236, Louis IX est majeur. Il vient d’épouser Marguerite de Provence. Mariage politique qui prépare la réunion d’une autre province. Mais les époux ont d’étranges affinités. Leurs sentiments sont les (...)
 
Ce qui fait la complexité de l’histoire, c’est que les événements sortent sans fin les uns des autres. La dernière croisade de Louis IX, en coûtant la vie à plusieurs princes et princesses, ouvrait des (...)
 
À cet endroit de notre histoire nationale, tournons la tête en arrière. En trois siècles et demi, avec des moyens d’abord infimes, les Capétiens sont arrivés à des résultats considérables. La France (...)
 
En somme, depuis l’avènement des Valois, la monarchie et la France avaient peine à se remettre d’aplomb. Le prestige de la royauté n’était plus ce qu’il avait été. Les circonstances avaient (...)
 
La date de 1515, amie de la mémoire, a quelque chose de joyeux et de pimpant. Ce règne qui commence, François Ier, ce prince artiste, la France qui s’épanouit, qui développe son génie latin, qui « (...)
 
La mort d’Henri II précipita les choses : le « grabuge », comme il disait, passait d’Allemagne en France. Son fils François II n’avait que seize ans et il était maladif. Son règne d’une année fut celui (...)
 
En somme, la monarchie avait traité avec un parti rebelle comme avec des belligérants et cette politique, pour réussir, supposait un apaisement général, une vaste réconciliation de famille entre les (...)
 
La ligue fut une révolution catholique mais une révolution. Et Michelet a écrit ce mot qui va loin : « La Ligue donne pour deux cents ans l’horreur de la République. » Au siècle suivant, cette horreur (...)
 
Au lendemain de la mort d’Henri IV, tout le monde craignit le recommencement des troubles. Crainte fondée : on était encore si près des guerres civiles et de la Ligue ! « Le temps des rois est passé. (...)
 
On a pris l’habitude de regarder la Fronde comme un épisode romanesque et même galant à cause des belles dames qui s’en mêlèrent. Ce fut, en réalité, la poussée révolutionnaire du dix-septième siècle. Ce (...)
 
Le long règne de Louis XIV - plus d’un demi-siècle -, qui ne commence vraiment qu’à la mort de Mazarin, a un trait principal dominant : une tranquillité complète à l’intérieur. Désormais, et jusqu’à (...)
 
Les historiens aiment tant à blâmer et contredire qu’ils reprochent en général à Louis XIV d’avoir été trop timide à ce moment-là, avant de lui reprocher d’avoir été plus tard téméraire. Ils disent qu’en (...)
 
L’Empire, l’Angleterre, la Hollande, la Savoie, l’Espagne : dans cette guerre, dite de la ligue d’Augsbourg, nous avions presque toute l’Europe contre nous. Le but des coalisés ? Annuler les (...)
 
On a dit, dès le dix-huitième siècle, que la Régence avait été « pernicieuse à l’État ». Elle le fut, en effet, pour des raisons qui tenaient moins au caractère du Régent qu’à la nature des circonstances. (...)
 
En général, les historiens reprochent à Louis XV son indolence et son apathie. Il est vrai qu’il n’imposa pas toujours sa volonté, même quand il avait raison, et il était sensé. Pourtant, et c’est en (...)
 
Le traité d’Aix-la-Chapelle a passé pour un monument d’absurdité. C’est de lui qu’il devint proverbial de dire : « Bête comme la paix. » Mais, quand le principe de la guerre a été mauvais, comment la paix (...)
 
Au moment où Louis XVI, à vingt ans, devient roi, il ne faut pas seulement regarder l’état de la France. Il faut regarder l’état de l’Europe. Cette Europe est sinistre. C’est un âge de grands (...)
 
La fin de l’année 1787 eut ceci de particulièrement funeste pour la monarchie qu’elle mit Louis XVI en contradiction avec lui-même : il fut obligé d’entrer en lutte ouverte avec les Parlements qu’il (...)
 
Le sens des journées d’octobre, dont on ne punit même pas les excès, fut compris : cent vingt députés, estimant que l’Assemblée n’était plus libre, se retirèrent. Parmi eux était Mounier, l’homme du (...)
 
Barnave avait dit au mois de juillet 1791 : « Si la Révolution fait un pas de plus, elle ne peut le faire sans danger. » Le 30 septembre, la Constituante tint sa dernière séance devant Louis XVI à qui (...)
 
Ces événements, vus du dehors, ne manquaient pas de donner l’impression que la France se consumait dans l’anarchie et qu’elle courait à sa perte. En mettant bout à bout les manifestations hideuses ou (...)
 
Après la chute de Robespierre, la France respira. Un violent mouvement de l’opinion publique exigea et obtint le châtiment des « bourreaux barbouilleurs de lois ». La guillotine servit encore pour les (...)
 
Le coup d’État de brumaire, loin d’être dirigé contre la Révolution, était destiné à la sauver. Bonaparte, revenu d’Égypte, apparut comme le sauveur qu’on cherchait. Dès son arrivée à Fréjus, il fut (...)
 
Ainsi la monarchie héréditaire était sur le point d’être rétablie, après tant de serments de ne jamais revenir à la royauté. Ce mouvement s’était produit de la façon la plus naturelle du monde et il ne (...)
 
Répétons-nous pour mieux tenir la chaîne. Tous ces événements, dont le récit le plus succinct veut tant de place, s’étaient accomplis en vingt-cinq ans. Un Français, jeune homme en 1789, était en 1814 (...)
 
La deuxième Restauration eut ainsi une tâche plus pénible que la première, parce qu’elle dut punir et sévir et parce qu’elle eut à compter avec ses propres partisans. Le régime parlementaire ne faisait (...)
 
Une des plus grandes illusions qu’on puisse avoir en politique, c’est de croire qu’on a bâti pour l’éternité. Les hommes qui avaient appelé au trône un Bourbon de la branche cadette étaient convaincus (...)
 
Aux journées de Février 1848 comme aux journées de Juillet 1830, la monarchie avait cédé presque sans résistance à l’émeute de Paris. Dans les deux cas, ce n’était pas seulement le roi qui avait abdiqué, (...)
 
La défaite et l’invasion avaient renversé Napoléon III comme elles avaient renversé Napoléon Ier. Mais, en 1870, la situation était beaucoup moins simple qu’en 1814 et en 1815. L’opération du 4 septembre (...)
 
De ce jour, la dissolution a passé pour réactionnaire. Inscrite dans les lois constitutionnelles, aucun président n’y a plus eu recours. Elle a pris l’aspect d’un coup d’État. Le 16 mai n’était (...)
 
Si, dans les années qui ont précédé 1914, quelque chose semblait garantir la paix, c’était que les vaincus de 1871 ne songeaient pas à prendre leur revanche. Et l’Allemagne était si forte que personne (...)