LA FRANCE PITTORESQUE
SOMMIÈRES
(Les Souvenirs et les Traditions de)
(par l’abbé A. de Vareilles-Sommières)
Publié le jeudi 5 juin 2014, par Redaction
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L’ouvrage que nous présentons ici est exceptionnel à plus d’un titre : consacré à l’histoire moderne et contemporaine de Sommières, appelé Sommières-sur-Clain aujourd’hui et Vareilles-Sommières avant la Révolution, ainsi qu’à la famille du même nom, il apparaît comme une véritable somme sur le passé de cette localité du Haut-Poitou, sur les seigneurs qui ont occupé le château pendant ces trois siècles (du début du XVIIe siècle jusqu’en 1936), les Vareilles-Sommières s’y étant installés en 1722, et sur les liens qui ont existé, à tout moment, depuis cette époque, entre le destin de notre pays, celui de la commune poitevine en question et la vie de cette famille. « C’est peut-être ce qu’il y a de plus caractéristique et de plus attachant dans la matière de ces pages, précise le comte de Vareilles-Sommières dans son introduction, que de découvrir dans un petit coin de France, comme sous l’effet du microscope, l’empreinte et le reflet du pays tout entier, de son captivant passé, de ses grandeurs et de ses misères. »

Car on se rend très vite compte, à la lecture de ce livre passionnant, foisonnant d’anecdotes, d’informations sur la vie locale, de données historiques et généalogiques, que l’auteur, nourrissant son propos de références prises dans les archives familiales, départementales, paroissiales, journalistiques... brosse un panorama complet de la seigneurie et de la paroisse avant la Révolution et de ce qu’il en est advenu ensuite jusqu’en 1936 : les longues années passées à détruire et à reconstruire un château (dessins de Mansart et jardins de Le Nôtre) pour Mme de Montespan qui, finalement, ne viendra pas ; l’achat de la seigneurie par Louis de la Broüe, marquis de Vareilles et la chaîne des traditions dans cette famille ; la cérémonie funèbre pour Louis XV à Sommières et le mémoire sur la paroisse (ses origines, son étendue, son histoire, sa population, ses ressources, ses anciens seigneurs...) et ce simple constat établi à la veille de 89 : « Il y a trois semaines que la terre est couverte de neige et d’une croûte de verglas, les rivières sont prises, la misère du peuple est affreuse »...

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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