PUYLAROQUE (Notes et documents pour servir à l'histoire civile et religieuse de)

Ancien curé de Puylaroque et membre de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, l’abbé Razoua, passionné d’histoire locale, n’avait guère l’intention, à l’origine, d’écrire une monographie sur sa paroisse : il avait simplement entrepris de répondre à un questionnaire qui lui avait été adressé par l’évêque de Montauban, dans la perspective d’une mise en ordre des archives de l’évêché et d’études historiques futures. Or, ce prêtre modeste, très respectueux de sa hiérarchie, effectua un travail considérable sur le passé du village à partir des registres paroissiaux, des actes communaux, de papiers notariaux (...) et des ouvrages de référence. C’est ainsi que, du début du XIIIe siècle jusqu’à la Révolution, toute la vie intra-muros de Puylaroque fut restituée. Après une description très détaillée de la petite ville et de sa banlieue (fortifications, citadelle à l’ouest, château au sud et bastion à l’est...), il établit de véritables annales de la localité.

Nous découvrons donc sous sa plume que Puylaroque, où des vestiges de l’antiquité furent retrouvés (dolmen aux Garrigades, inscriptions et monnaies romaines...), apparut dans l’histoire en plein fracas des armes, dévastée (1209) par les troupes levées contre les Albigeois. Ces événements terribles ne furent pourtant pas un arrêt de mort pour la cité qui était chef-lieu de bailliage un demi-siècle plus tard. À travers un récit passionnant, qui nous permet de suivre « les vicissitudes d’une petite ville de province », l’auteur nous révèle les personnages qui s’illustrèrent dans le passé...