LA FRANCE PITTORESQUE
ALBI à travers les siècles
(par Roger Allaire)
Publié le jeudi 29 mai 2014, par Redaction
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Dans son avant-propos, Roger Allaire précise sa démarche scientifique pour reconstituer dans une « grande synthèse » les éléments historiques d’Albi. Toutefois, il ne néglige pas l’aspect éminemment sensible de son travail, et rappelle ses prestigieux prédécesseurs« des hommes de lettres, dont les noms sont particulièrement chers aux Méridionaux, André Hallays, Émile Pouvillon, Armand Praviel, ont décrit avec amour les cités d’Art du midi. Ainsi, Provence et Languedoc ont vu surgir de la plume des Maîtres de la vision de leurs villes grises ou rouges, mélancoliques ou splendides, sous le grand soleil méditerranéen. »

À l’origine, le terrain d’Albi est sillonné de ravins, et situé entre des monticules. L’un d’eux dépasse le niveau de la plaine, et sera choisi pour l’élévation de l’église de Saint-Salvy. Les troupes romaines installèrent probablement leur oppidum sur ce plateau (vers 100 av. J.-C.) autour duquel la ville se forma. Toutefois, il faut attendre le IVe siècle pour que la localité apparaisse officiellement dans l’histoire, et ce par son inscription sur la « des cités des Gaules » . A Partir du XIe siècles, la ville dépend du gouvernement des vicomtes d’Albi, puis des évêques. L’évêque Miron et l’abbé Gausbert reçoivent donation en 942 de nouveaux terrains situés autour de l’antique église, et y font édifier une abbaye romane.

La guerre de Cent Ans s’accompagne de misères dans le pays dès la première moitié du XVe siècle. Le Anglais occupent le Rouergue et menacent l’Albigeois. La priorité est donnée, malgré le peu de moyens à disposition, à la préservation et à l’entretien des murailles.

Parmi les figures illustres ayant séjourné à Albi et ayant apprécié les lieux, Roger Allaire cite l’écrivain Antoinette Salvan de Saliès. Elle fonde une académie locale, la « Société des chevaliers...

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