LA FRANCE PITTORESQUE
ÉTRETAT. Son origine,
ses légendes, ses villas et ses habitants
(par E. Parmentier)
Publié le lundi 12 mai 2014, par Redaction
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Il y a des sites si exceptionnels qu’ils semblent désespérer par avance l’historien et le géographe classiques - aussi rigoureux soient-ils - par leur démesure, leur aspect grandiose et la manière dont ils affrontent la puissance des éléments.

Ainsi en est-il d’Étretat et de ses « admirables falaises », qui ont fasciné tant d’artistes au fil du temps, mais qui n’avaient pas rencontré, avant E. Parmentier, le chantre qui leur convenait. Il leur fallait avant tout un familier des lieux : un estivant amoureux de cette station balnéaire, qui était autrefois « un misérable petit bourg » de pêcheurs, un archéologue attaché à son église Notre-Dame bâtie en 1688 et un excursionniste épris de ses falaises riches en légendes (falaises d’Aval et d’Amont, Caverne à Romain et Trou-à-l’Homme...) qui fût aussi un fouilleur d’archives ; un chercheur capable de restituer le passé lointain du terroir (tuiles et vases romains découverts en 1835 et cimetière franc du Ve au Xe siècle) et des époques plus récentes : Étretat comme port de pêche et comme place militaire.

Mais il leur fallait de surcroît un écrivain curieux de tout, un conteur inspiré, qui relate l’histoire de la Chambre des Demoiselles, avec la Fée aux doigts puissants, celle de la Caverne à Romain, des Bisson et de Marjolaine, et celle du Trou à l’Homme que l’on situe en 1614 ; sans oublier le naufrage du marquis de Créquy (vers 1770), la ravine de la Pentecôte...

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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