LA FRANCE PITTORESQUE
CHAUTAGNE (Histoire de l’ancienne)
depuis les temps les plus reculés
jusqu’à la Révolution. Tome II
(par Jules Masse)
Publié le jeudi 1er mai 2014, par Redaction
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Dans le souci de précision qui caractérise ses ouvrages, Jules Masse nous entraîne à la découverte du clergé et des propriétés ecclésiastiques. Il rappelle les grandes étapes de leur évolution : l’attribution des dîmes ou des dons volontaires qui engendrèrent de grandes richesses mais aussi la convoitise des grands ou des monarques, comme Charles Martel. Il raconte également le relâchement de la discipline et les intrigues de certains prêtres pour obtenir des églises, mais aussi la ferveur retrouvée face à la crainte de la fin du monde en l’an mille, provoquant la restitution des biens usurpés, ainsi que le recours aux ordres religieux pour rétablir la rigueur dans le clergé.

Dans l’ancienne Chautagne, seule la paroisse de Motz ne fut pas donnée à une communauté. Son église, une partie de ses dîmes et de ses autres revenus étaient à la disposition de l’évêque de Genève, qui nommait directement le curé. La rivalité qui s’instaura dans les autres paroisses, entre les membres du clergé séculier et les congrégations religieuses, fut parfois assez vive ; les curés reprochaient alors aux abbés et aux prieurs de consumer les biens ecclésiastiques en ne leur en laissant qu’une portion congrue et sans rien faire pour le peuple.

Jules Masse répertorie les revenus et les charges des prieurés et des paroisses. Il explique par exemple, que le prieur de Chindrieux avait une obligation d’aumône. Le dimanche gras, il s’agissait de l’aumône de la grossette, qui consistait à donner un pain de seigle de deux livres à tous ceux qui se présentaient au couvent...

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