LA FRANCE PITTORESQUE
BEAUJEU (Histoire de)
Sous le signe du Rateau
(par Marius Audin)
Publié le mardi 22 avril 2014, par Redaction
Imprimer cet article

Guichard III, sire de Beaujeu, aurait été le premier à porter son choix sur les armes de sa maison, lesquelles seraient « d’or au lion de sable armé et lampassé de gueule ». Par ailleurs, il est à l’origine de la fondation du prieuré de Grammont, édifié sur la paroisse de Blacé, ainsi que de celui de Grelonges en 1110, destiné à recueillir les orphelins des croisades.

Après la mort d’Humbert III, l’abbé de Savigny tente d’échapper à la tutelle de l’archevêque de Lyon, au point d’être excommunié. Guichard de Beaujeu conseille au religieux insoumis de se faire construire un château fort sur le Crêt de Popey (point stratégique sur la route de Lyon à Roanne, par Tarare).

Le nouvel archevêque ne laisse pas la rébellion subsister bien longtemps, et prend des mesures draconiennes : il s’empare de L’Arbresle et fait incendier le château de Montloy. Le pape lui-même interviendra pour remettre de l’ordre et apaiser les dérives belliqueuses. Les moines accepteront finalement l’autorité de l’archevêque, détruiront leur forteresse, et renonceront à la protection du sire de Beaujeu.

La puissance des Beaujeu s’affirme par de bénéfiques mariages, comme celui entre Marguerite de Baugé, la plus riche héritière des Dombes, et Humbert V qui étend alors ses possessions jusqu’aux portes de Lyon...

Copyright © LA FRANCE PITTORESQUE
Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

Imprimer cet article

LA FRANCE PITTORESQUE