LA FRANCE PITTORESQUE
CHALIGNY
Ses seigneurs, son comté
(par l’abbé P. Fournier)
Publié le samedi 5 avril 2014, par Redaction
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Rien de plus éclairant, pour les amoureux du passé, que cet ouvrage consacré à Chaligny, qui apparaît, à travers le destin de sa seigneurie et de son comté, à la fois comme une épopée locale, souvent terrible et guerrière, et comme le recensement détaillé d’institutions civiles et religieuses, qui procèdent du pouvoir seigneurial, mais aussi de l’Église, « si étroitement mêlée à la vie de tous », de la coutume, « seule source législative en matière de droit privé », des communautés d’habitants et du suzerain, le duc de Lorraine, qui parvint, peu à peu, à acquérir, puis à supprimer le comté (1751).

Ce double volet du panorama historique de Chaligny, que l’auteur a voulu complet, nous montre avec la même précision le bruit et la fureur de ces époques (XIVe, XVe, XVIe, XVIIe siècles), au cours desquelles la misère et la ruine, nées de la guerre, alternèrent avec la prospérité, et les mille et un détails de l’administration du comté qui perdit son autonomie et son originalité au moment même où le pays avait réussi à se reconstruire, paradoxe majeur de son histoire.

Connaître réellement les événements qui ont fait de la terre de Chaligny, au fil des siècles, ce qu’elle est devenue aujourd’hui, c’est donc, en premier lieu, remonter le cours du temps jusqu’aux époques anciennes : d’abord celle d’une villa romaine dont le gentilice était Calinius, suivie d’une période obscure qui s’acheva avec la création de la paroisse, soumise à l’évêché de Metz...

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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