LA FRANCE PITTORESQUE
Cloutiers et épingliers
(Extrait de l’article paru dans le numéro 9)
Publié le mardi 12 janvier 2010, par Redaction
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Les statuts d’Etienne Boileau réglementant dès le XIIIe siècle le très ancien métier de cloutier, distingue les cloutiers, les cloutiers-attacheurs et les cloutiers-épingliers.

A la différence des autres corporations, elle se voit dotée d’avantages particuliers, tels la possibilité de compter des femmes parmi ses membres ou encore pour celle de Paris, de n’être point contrainte de s’adresser exclusivement aux Halles pour son approvisionnement en matières premières. Peut-être les superstitions liées aux clous expliquent-elles le droit de tout cloutier de passage dans une ville, de disposer du gîte et du couvert, mais aussi les étranges rites observés par les compagnons cloutiers.

Au temps d’Etienne Boileau étaient trois sortes de cloutiers : les cloutiers-attacheurs, les cloutiers-épingliers et les cloutiers. Les cloutiers-attacheurs étaient les « feseres de clos pour clœr boucles, mordans et membres seur corroie »...

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