ÉPERNAY pendant la première guerre mondiale

Épernay est exemplaire pour illustrer ce qu’a pu endurer une ville sous la Première Guerre ondiale. De l’invasion à la libération, les épreuves, les coups de force, les humiliations, les attentes angoissantes s’intègrent au quotidien de chaque habitant.

Louis Le Page nous propose un récit touffu de ces années sombres en trois étapes : sous la botte allemande, de 1915 à l’offensive des envahisseurs, 1918 et la ruée germanique. Son ouvrage s’achève par la liste des enfants d’Épernay morts pour la France ou dont la disparition a été consacrée par jugement, puis les attributions de Légions d’honneur, de médailles militaires et de citations.

Avant le joug allemand, l’imminence de l’occupation est rapportée par M. Maurice Pol-Roger, le maire du moment, dans son journal. La ville sera abandonnée aux envahisseurs, les autorités ayant trouvé refuge plus bas dans l’hexagone. Les anecdotes, les faits divers, les petits événements d’une ville occupée sont fouillés par Le Page. Ainsi la menace d’incendie dans un quartier de la ville, l’incident du blessé allemand ou la diplomatie de M. Claude Chandon.

De 1915 à 1918, Épernay est une cité de l’arrière-front. Un bruyant duel a lieu entre deux édiles de la région...