LA FRANCE PITTORESQUE
LA BAZOCHE-GOUET
L’une des cinq baronnies
(par T. Thibault)
Publié le mardi 25 mars 2014, par Redaction
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En 1851, La Bazoche-Gouët compte 2 309 habitants. Trente ans plus tard, la population a sensiblement diminué : la tannerie, mentionnée dès 1621 et renommée pour la qualité de ses produits, a fermé ses ateliers et la fabrique de chapeaux de feutre, exploitée depuis 1806, a restreint son personnel. De plus, la population rurale s’est dirigée vers les villes. Passage obligé pour les marchandises venant du Maine, La Bazoche avait un important marché et comptait pas moins de cinq foires dont celle de Saint-Gorgon (le 9 septembre, en même temps que le pèlerinage), celle de la Saint-Martin (en novembre) ou encore celle de la Saint-Jean (jour de la louée pour les domestiques de ferme). Aussi, les hôtels y étaient-ils nombreux. Citons celui du Cœur-Navré, une des plus anciennes constructions de la ville, qui, en 1644, possédait un jeu de boules, ou encore Le Pot-d’Étain, qui abrita un temps la prison dans ses dépendances. La sacristie de l’église servit également de prison en 1793.

C’est Guillaume Ier dit Goët, qui donna en partie son nom à la contrée et à la commune, Bazoche, du latin Basilica. Il constitua les cinq baronnies du Perche vers 1050. Son fils, Guillaume II, suivit Rotrou lors de la Première Croisade. A dater de 1209, l’histoire du Perche-Gouët se confond avec celle de la monarchie. Louis Armand de Conti, neveu du Grand Condé, achètera les baronnies du Perche-Gouët vers 1676. Il était l’époux de Marie-Anne de Bourbon, fille de Louis XIV et de Mlle de la Vallière. L’ouvrage de T. Thibault fourmille de détails aussi divers et surprenants que l’attribution du drapeau scolaire à l’école de garçons pour la qualité de son enseignement militaire...

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