LA FRANCE PITTORESQUE
BESSE-EN-CHANDESSE. Guide illustré suivi de L’église de Besse
(par J. Blot)
Publié le lundi 24 mars 2014, par Redaction
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Si aucun document n’évoque Besse avant le XIIe siècle, cette cité bâtie sur une coulée de lave à andésite, descendue par le vallon que domine le Puy de Pertuizat, bénéficiait déjà, à cette époque, d’une importance suffisante pour qu’une église y soit bâtie. En 1208, son seigneur, le comte de la Tour d’Auvergne, qui lui avait accordé de nombreuses franchises, reconnut ses libertés communales. Puis, en 1270, Bernard de la Tour, qui périt durant la croisade de Tunis, et son frère Bertrand, chanoine comte de Brioude, signèrent de nouvelles dispositions, confirmées en 1276 par lettres patentes de Philippe III le Hardi.

La cité eut tant à souffrir lors de la guerre de Cent Ans que les habitants trouvèrent refuge au château et que Guy de la Tour permit la construction d’une tour carrée de deux toises et demie de côté, près de l’église. Le clocher fortifié abrita la population en 1370 et en 1374. Puis, effrayés par les excès commis par les grandes compagnies qui allaient en Gascogne, les habitants obtinrent la permission d’élever des remparts, au siècle suivant. La porte du beffroi date de cette époque.

Cinq cents gens de la ville et de la campagne constituaient la garnison et devaient porter leurs provisions de farine pour un an. L’enceinte, très élevée, était flanquée de six tours et entourée de larges fossés. Catherine de Médicis hérita de tous les biens de son grand-père Jean, dernier descendant mâle de la maison de la Tour. Marguerite de Valois...

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