LA FRANCE PITTORESQUE
15 février 1784 : mort de
Pierre-Joseph Macquer,
professeur de chimie au Jardin du roi
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Publié le mercredi 13 février 2013, par Redaction
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Pierre-Joseph Macquer, né à Paris, le 9 octobre 1718, était membre de l’Académie des sciences, et de la Société de médecine. Les détails de sa vie sont simples ; il n’a, pour ainsi dire, fait qu’une seule chose ; il ne s’est livré qu’à un seul genre d’études, à la chimie. Disciple de Rouelle, il en perfectionna la doctrine par ses travaux ; il en fut l’organe dans ses écrits ; et la chimie prit enfin sa place parmi les sciences naturelles.

Pierre-Joseph Macquer

Pierre-Joseph Macquer

Patient autant qu’il était curieux, Macquer avait fait avec docilité, l’apprentissage nécessaire à son instruction. Ses talents furent toujours utilement employés par le ministère. Le roi le chargea de diriger les travaux de la manufacture de porcelaine de Sèvres, dont la perfection est en partie son ouvrage ; il lui confia même l’examen des objets relatifs au commerce, sur lesquels la chimie pouvait avoir quelque influence.

Macquer travailla au Journal des savants, depuis 1768 jusqu’à sa mort, pour la partie de la médecine et de la chimie. Ses principaux ouvrages sont : 1° les Eléments de chimie théorique ; 2° les Eléments de chimie pratique, et son Dictionnaire de chimie. Il est le premier qui ait écrit sur la chimie, avec la même clarté, la même méthode qui régnaient déjà dans les autres parties de la physique. Mais depuis la publication de ses ouvrages, la science a fait d’immenses progrès.

Ce savant chimiste avait un frère, l’historien Philippe Macquer, mort longtemps avant lui, et qui est auteur des Abrégés chronologiques de l’Histoire ecclésiastique, de l’Histoire d’Espagne et de Portugal, et des Annales romaines.

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