LA FRANCE PITTORESQUE
21 décembre 1782 : mort de
François-Philippe de Laurens de Reyrac,
dit l’abbé de Reyrac
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Publié le jeudi 20 décembre 2012, par Redaction
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La pureté de ses mœurs et la douce onction de ses paroles faisaient aimer la religion qu’il annonçait. Sa figure respirait la sérénité de la bonne conscience, et on ne pouvait l’approcher sans participer à ce calme heureux d’une âme juste dont il jouissait.

« La vertu », disait-il, fait le plus doux charme du talent. Ce ne sont ni les livres, ni les succès qui rendent heureux les gens de lettres, mais bien la retraite, la modération de l’âme, la vie simple et l’amitié. » Il était cher à ses amis, par une aménité de caractère, une honnêteté et une politesse réunies en lui à la sensibilité du cœur. Son Hymne au Soleil, poème charmant, écrit en prose poétique, avec une harmonie et une élégance qui approchent de celles de Fénelon, est le principal fondement de sa réputation. Ses Poésies sacrées sont d’un style bien moins poétique, et, quoiqu’en vers, font bien moins de plaisir que sa prose.

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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