LA FRANCE PITTORESQUE
18 septembre 1180 : mort du roi de France
Louis VII, dit le Jeune
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Publié le vendredi 14 septembre 2012, par Redaction
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Louis le Jeune mourut d’une paralysie qu’il avait gagnée dans un pèlerinage qu’il fit au tombeau de Saint Thomas de Cantorbéry, pour obtenir la guérison de Philippe son fils.

Louis VII le Jeune

Louis VII le Jeune

La politique de ce prince fut la source de ces guerres longues et sanglantes qui ont désolé la France dans les treizième et quatorzième siècles. Il avait acquis un grand domaine par un mariage ; il le perdit par un divorce. Eléonore, sa femme, héritière de la Guyenne et du Poitou, lui fit des affronts qu’un mari devait ignorer ; il la répudia contre l’avis de l’abbé Suger, et lui rendit sa dot.

Eléonore, six semaines après, se remaria avec Henri, comte d’Anjou et duc de Normandie, déclaré successeur du roi d’Angleterre, et qui, par ce mariage, se trouva dans la suite, sons le nom de Henri II, roi d’Angleterre, duc de Normandie et d’Aquitaine, comte d’Anjou, de Poitou, de Touraine et du Maine.

Louis le Jeune ayant inutilement tenté d’extirper de son royaume les filles publiques, voulut au moins qu’elles fussent marquées par un sceau caractéristique d’avilissement : il défendit, par un édit, qu’elles portassent des ceintures dorées comme les honnêtes femmes. L’édit fut mal observé ; mais les honnêtes femmes s’en consolèrent sur le témoignage de leur conscience. De là le proverbe : Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée.

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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