C’est un dicton très ancien, attribué à un général qui voulait entraîner à sa suite ses soldats en présence de l’ennemi.
On prétend que c’est Cyrus qui aurait adressé ces paroles à ses troupes. Cette pensée a été rendue presque dans les mêmes termes par Virgile dans ce vers : Pollio, qui te amat, veniat, quo tu quoque gaudes, ce qui signifie : Que celui qui t’aime, Pollion, te suive partout où il te plaît d’aller.
On a mis aussi ces paroles dans la bouche de Philippe VI de Valois (1328-1350) pendant sa guerre contre les Flamands. On raconte, à cet effet, que ses conseillers n’avaient pas approuvé cette expédition.
Le connétable de Châtillon avait seul encouragé le roi, en disant : Qui a bon cœur a toujours le temps à propos. Philippe, dans son contentement, lui sauta au cou et s’écria : Qui m’aime me suive.
Copyright © LA FRANCE PITTORESQUE
Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.