LA FRANCE PITTORESQUE
SAINT-JEAN-DE-BRAYE
(Recherches historiques sur)
(par l’abbé Patron)
Publié le vendredi 7 octobre 2011, par Redaction
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Braye est un nom celtique qui désigne un endroit humide arrosé par des cours d’eau ou « baigné par des rivières ». Jadis, entre la Loire et les collines de Saint-Jean-de-Braye, il y avait une prairie où couraient des ruisseaux, ce qui explique la dénomination du lieu. Tout l’aspect du pays a donc entièrement changé. « Le dernier reste de la prairie, qui existait encore au commencement de ce siècle vis-à-vis l’ancienne abbaye de Saint-Loup, contenait un marais dont les vieillards ont gardé le souvenir. »

Jeanne d’Arc passe par Saint-Jean-de-Braye et par le fort Saint-Loup, « théâtre de son premier fait d’armes », avant de gagner Orléans. C’est la prise de cette bastille qui permettra la délivrance de la ville et les victoires qui ont suivi. Un siècle plus tard, les protestants pillent l’église de Saint-Jean-de-Braye et le couvent de Saint-Loup avant de se réfugier dans les châteaux de leurs partisans. Il ne reste de leur présence dans la région, au début du XIXe siècle, que les « débris d’un édifice abandonné... un temple protestant bâti à cette époque ».

Le Nôtre a, dit-on, possédé la demeure de la Fosse-Belaude, « ainsi nommée à cause des belles eaux claires que renferment ses bassins » ; son chef-d’oeuvre étant cependant le parc du château de Coquille, propriété appartenant à la famille de Gallifet, dont l’un des membres s’illustrera au siège de Puebla, pendant la guerre du Mexique. La Révolution n’épargne...

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