LA FRANCE PITTORESQUE
COULLONS depuis la fin de
l’Ancien Régime (La Paroisse de)
(par l’abbé Augustin Berton)
Publié le vendredi 7 octobre 2011, par Redaction
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L’abbé Berton, qui fut curé de Coullons, ne concevait pas l’exercice de son apostolat sans la réalisation, à l’intention de ses paroissiens, d’une monographie consacrée à cette localité. Ici, grâce à une documentation abondante (en particulier le Journal de l’abbé Preslier), il reconstitue avec précision les moments décisifs vécus par les Coullonnais, en retraçant les ministères des curés successifs, depuis la Révolution jusqu’à l’établissement de la IIIe République.

La tourmente de 89 n’épargne personne dans la cité (l’abbé Gauthier doit partager son église avec les « exaltés du Club », l’année 1793 voit des émeutes pour le grain et l’édifice est assiégé « avec du canon »). Cependant, par la suite, l’abbé Clément (1797-1813) rétablit la Confrérie de la Sainte-Vierge et la Confrérie du Saint-Sacrement et son successeur, l’abbé Fernandez (1814-1818), prêtre d’un grand zèle, qui devait supporter la cohabitation avec la mairie dans son propre presbytère, dressa l’inventaire, si précieux, du mobilier de l’église et inaugura une ère de concurrence et de rivalité entre la municipalité et le conseil de fabrique. Celle-ci se poursuivit pendant l’apostolat (à éclipses) de l’abbé Perregrand de Fauvallier (1818-1821), mais les rapports s’harmonisèrent avec l’abbé Devoir (1821-1830) qui chercha à équilibrer les intérêts laïcs et religieux, renfloua les finances de la paroisse, restaura l’église et n’hésita pas à entrer en conflit avec ses confrères d’Autry.

L’abbé Pelletier (1830-1841), qui entama son sacerdoce après la révolution de Juillet, fit célébrer un office pour les victimes des Trois Glorieuses, mais bien qu’il ait donné tous les gages de sa bonne foi aux autorités locales (en avançant des fonds pour la réparation du presbytère), il vit le maire...

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