LA FRANCE PITTORESQUE
SAINT-NAZAIRE (Histoire de)
et la région environnante. Tome II
(par Henri Moret)
Publié le vendredi 7 octobre 2011, par Redaction
Imprimer cet article

Ce volume évoque l’évolution de Saint-Nazaire, du début du XIXe siècle jusqu’en 1925. En 1801, la population ne dépasse pas les 3 300 habitants. Ces chiffres annoncent la spectaculaire métamorphose de la ville. C’est une histoire à épisodes que nous raconte Henri Moret. De nombreux sinistres maritimes se produisent de 1799 à 1802. À tel point que la municipalité conclut ses délibérations par la nécessité de construire un port artificiel sur le site de Saint-Nazaire.

Le projet avance mais reste sans suite. Puis, Napoléon, prenant conscience qu’un bassin à flot lui aurait permis de compter sept unités navales de plus dans ses escadres, donne par décision ministérielle du 26 mars 1812, l’ordre de parfaire le projet mené dix ans auparavant. Là encore, il n’y aura aucune suite donnée à la nouvelle étude qui avait été menée. Le 13 octobre 1822, puis le 24 septembre 1823, le conseil municipal demande la construction d’un môle d’accostage, qui ne représente qu’une partie du projet initial mais qui a l’avantage d’être plus facilement finançable. Il faudra attendre le 11 mars 1827 pour que la décision finale soit enfin prise. Les travaux dureront de 1828 à 1835.

La multiplication des bateaux à vapeur rendait indispensable la création d’un débarcadère ; Honoré de Balzac, qui navigua ainsi de Nantes à Saint-Nazaire, en 1829, se plaint, dans son roman Béatrix, qu’il n’y ait « pas de débarcadère à la pointe de Saint-Nazaire, endroit orné de roches gluantes et de récifs granitiques énormes, qui forcent les voyageurs à se jeter dans les barques avec leurs paquets et à aller de la sorte jusqu’à la jetée en construction »...

Copyright © LA FRANCE PITTORESQUE
Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

Imprimer cet article

LA FRANCE PITTORESQUE