Si le valet du XIIIe siècle faisait le bonheur de son maître sans rechigner à la besogne, celui des siècles suivants l’irrita au plus haut point, de revendications excessives en larcins éhontés. Les XVIIe et XVIIIe siècles virent à cet égard l’apogée des abus en ce qui concernait la domesticité : réfréner l’insolence des laquais, du reste souvent raillée par les caricaturistes de l’époque, exigea des monarques l’édiction d’ordonnances drastiques.
Aux treizième, quatorzième et quinzième siècles, le service des domestiques ne se divisait pas et les gages étaient médiocres ; le plus souvent, le seul et unique domestique d’un bourgeois faisait tout, depuis la cuisine, les chambres, jusqu’à l’écurie...
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