En mettant en épigraphe la citation de Strabon qui s’adressait à l’origine à l’ensemble de la Gaule : « La main de la Providence paraît se trahir dans ce merveilleux ensemble qu’on prendrait volontiers pour l’œuvre de la réflexion et du calcul, et non pour l’effet du hasard », Auguste Chauvigné donne la mesure de sa passion pour cette contrée. « Aucune région ne peut offrir un accord aussi parfait, une harmonie aussi grande dans la configuration de son sol pour favoriser son développement », déclare-t-il. Le vignoble est, bien sûr, au cœur de son ouvrage. Quand il entreprend l’histoire de ses cépages, c’est Rabelais, « le guide sûr en toutes choses » qu’il cite : « pineaulz, fiers, muscadeaulz, bicanes, foyards, francs-aubiers et chenins ».
Ses recherches approfondies lui permettent de fournir une multitude d’informations qui décrivent l’évolution de la commune dans tous les aspects de la vie quotidienne. Le lecteur apprendra aussi bien les différentes méthodes de culture, que l’évolution des salaires, des frais d’exploitation et du rendement. Les explications sont concrètes, les statistiques, très nombreuses, allant du prix des denrées de base ou de l’habillement aux plus-values des terres. Auguste Chauvigné évoque les difficultés des exploitants à trouver une main-d’œuvre toujours plus rare...
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