LA FRANCE PITTORESQUE
GOUESNIÈRE (LA)
et BONABAN (Monographie)
(par Joseph Viel)
Publié le samedi 1er octobre 2011, par Redaction
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La Gouesnière a probablement dû naître au Moyen Âge avec un simple territoire d’abord, puis quelques hameaux, avant l’édification d’une chapelle et la formation d’un bourg. Son histoire se confond avec celle de ses seigneurs et de son clergé. En 1181, le pape Luce III confirma le chapitre de Saint-Malo dans la possession de l’église de La Gouesnière et le plus ancien seigneur connu fut Etienne Goyon, qui vivait à la fin du XIIe siècle. Durant deux siècles et demi, sa famille demeura au manoir de la Cour, faute d’être suffisamment puissante et d’avoir le droit de construire un château avec donjon. Après être passée entre les mains de plusieurs familles, la seigneurie fut achetée en 1667 par Pépin, seigneur de Bignon, qui établit sa résidence au château de Bonaban dont il s’était porté acquéreur trois ans auparavant.

Ainsi, à partir de cette date, la seigneurie de La Gouesnière fut rattachée à celle de Bonaban. Au temps des pillards normands, une motte féodale solidement défendue, puisqu’elle commandait les marches de Bretagne, abritait déjà les seigneurs de cette petite commune très ancienne dont le premier propriétaire aurait été Calphurnius, petit prince d’Écosse et cousin de Conan qui gouvernait l’Armorique pour les Romains, alors maîtres de la Gaule. D’abord simple baronnie, l’importante seigneurie de Bonaban qui s’étendait sur quinze paroisses, fut érigée en comté par un édit d’Henri II du 8 novembre 1553, en faveur de François de Maure, en récompense des services rendus au roi lors des guerres contre Charles Quint. Á l’allure guerrière du premier château...

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