LA FRANCE PITTORESQUE
BOIS-JÉRÔME.
Histoire d’un village français
(par Juliette Akar)
Publié le jeudi 28 juillet 2011, par Redaction
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Giraulme, fils d’Ansérède dont la descendance posséda la plupart des villages situés sur la rive droite de la Seine, a laissé son nom à la paroisse du Bois, qui fut nommée par la suite Bois-Jérôme au lieu de Bois-Giraulme. Saint Adjutor, un des trois croisés que compta la famille du Bois et frère d’Ansérède, marqua profondément l’histoire de la région par la grandeur de son âme et les multiples miracles opérés par l’intercession de sainte Madeleine.

Elle le sauva d’un combat plus qu’inégal en terre d’Antioche, le libéra de ses lourdes chaînes et de sa prison, l’aida à remplir le gouffre sur la Seine où avaient péri tant de mariniers. Les miracles se prolongèrent après sa mort, faisant de lui le protecteur de son pays et le garant d’une ferveur religieuse, qui fut à l’origine, pendant un temps, de la construction de nombreuses églises, dont la chapelle Sainte-Madeleine, isolée au bord du bois de Vernon, qui fut miraculeusement épargnée des exactions des hérétiques durant les guerres de Religion.

La « Butte du vieux château » conserve les ruines de la ferme seigneuriale mais surtout ses mystères. L’existence d’un passage secret souterrain qui aurait relié Bois-Jérôme au château de Grumesnil semble relever de la légende, mais les imaginations vont bon train : aurait-il été aménagé par le connétable de Saint-Pol, en 1408, lorsqu’il vint à Vernon commander les troupes du roi de France ? Servait-il à François Ier qui chassait en forêt de Vernon, d’Ivry et de Lyons, pour rejoindre la belle Diane qui l’attendait à Grusmenil ? Plus ancrée dans la réalité, la forêt de Vernon est sans conteste un des éléments...

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