LA FRANCE PITTORESQUE
ARGENTAT. Histoire
de la ville et de son hospice
(par J.-Eusèbe Bombal)
Publié le mardi 26 juillet 2011, par Redaction
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Difficile de visiter aujourd’hui Argentat sans éprouver le désir de connaître son passé : l’ancienneté des maisons, la sérénité du lieu et le passage de la Dordogne qui coule vers Souillac, Bergerac et Libourne, jusqu’au Bec d’Ambès où elle s’unit à la Garonne, laissent imaginer une histoire riche en péripéties dans le temps et dans l’espace.

J.-Eusèbe Bombal confirme ces impressions en évoquant le destin mouvementé de la ville depuis l’époque gallo-romaine, avec un luxe de détails qui est le fruit de plusieurs décennies de travail : on voit ainsi apparaître sous sa plume, au tout début, dans la plaine entourée de collines, les centres d’exploitation agricole confiés à des vétérans des légions romaines, comme la villa de Longour (vignes, pêcheries...) dont on a pu, grâce à diverses fouilles, reconstituer la structure ; puis, c’est la célèbre croix plantée par saint Martial, seule rescapée, après les invasions, du village qui s’était construit autour d’elle et la mort de saint Sacerdos, à Argentat, en 720, dans un lieu que l’on nommera le Paradis ; plus tard, la terrible bataille, au cours de laquelle les ancêtres des Argentacois vainquirent les Sarrasins et les chassèrent du pays, se déroulera au bois de la Luche ; quant à la constitution du bourg en vicairie, dès le IXe siècle, elle est attestée, entre autres, dans le cartulaire de l’abbaye de Beaulieu.

La cité n’en est pas, pour autant, quitte avec la violence : au Xe siècle, les Normands ravagent le Bas-Limousin et ils inspirent aux habitants d’Argentat une telle terreur qu’ils en feront une légende...

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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