Dans ce troisième volume de l’oeuvre de Buhot de Kersers, nous découvrons l’histoire monumentale des communes appartenant aux cantons de La Chapelle d’Angillon, Charenton, Chârost, Châteaumeillant et Châteauneuf. La Chapelle a pour noyau d’origine un sanctuaire élevé sur la rive gauche de la Petite-Sauldre par Jacques, un ermite grec. Celui-ci a auparavant fréquenté l’ermitage de Joigny et il est accueilli par le seigneur du territoire de Sasseau. A quelques centaines de mètres de sa cellule, il élève un oratoire près d’une fontaine. Des reliques ramenées d’Italie y sont déposées, d’où l’appellation de Chapelle.
Probablement d’origine gauloise, Charenton est en 819 le siège d’une vicairie et d’une paroisse consacrée à saint Martin. Au début du VIIe siècle, une abbaye est élevée sur les bords de la Marmande par un disciple de saint Colomban. L’auteur souligne ces débuts précoces : « Charenton était donc, dès les temps mérovingiens et avant l’origine de la féodalité, un point d’une certaine importance, sur lequel la puissante maison de Déols étendit son pouvoir. »
En 1589, en pleine guerre de Religion, des protestants s’établissent à Chârost, avec à leur tête le capitaine Marsault. « Le 28 septembre, le maréchal de La Châtre, parti le matin de Vierzon, après avoir, dans une laborieuse journée, brûlé le château de Villemenard (...), investit Chârost dont les portes...
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