LA FRANCE PITTORESQUE
BRIGUEUIL (Notice sur)
(par l’abbé J.-B. Pérucaud)
Publié le lundi 25 juillet 2011, par Redaction
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Comment ne pas être fasciné par la « splendide église de Brigueil », située sur le point culminant de la colline, dans le périmètre de l’enceinte fortifiée, quand on est le curé de la localité, et par l’antique cité elle-même, « qui porte à ses flancs ses remparts ébréchés et quelques-unes de ses fières tours » ?

L’émotion ressentie par l’abbé Pérucaud devant ce panorama « réellement beau » nous apparaît d’autant plus légitime qu’elle l’a conduit à procéder à de longues investigations sur le terrain et dans les archives et à léguer à la postérité cet ouvrage de référence sur l’histoire du village fortifié. Grâce à lui et à l’auteur des superbes eaux-fortes qui l’illustrent, un livre (le sien) révèle aux lecteurs contemporains les charmes de Brigueil-l’Aîné et du Confolentais, l’étymologie incertaine de son nom, « l’ensemble majestueux » et l’antiquité de la cité, son rôle essentiel comme place forte au fil du temps (depuis l’époque gallo-romaine jusqu’au XVIe siècle), la succession des familles seigneuriales qui y régnèrent et l’importance, au spirituel comme au temporel, de l’archiprêtré Brigueil-Saint-Junien, le plus vaste du diocèse de Limoges.

L’activité religieuse, fondamentale à Brigueil sous l’Ancien Régime (recensement par l’auteur de tous les chapelains, archiprêtres, curés, vicaires, dépendant de l’archiprêtré), incluait en effet l’instruction et la charité (hospice-hôpital et école congréganiste) et elle se traduisait, au-delà des offices et des rites, par un culte ardent des reliques...

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