LA FRANCE PITTORESQUE
FONTVIEILLE. Notes et documents
(par Jules Auvergne)
Publié le samedi 23 juillet 2011, par Redaction
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Fontvieille qu’Alphonse Daudet décrivait comme « ce grand bourg poudreux et blanc comme un chantier de pierres avec ses montagnettes chargées de pins », a vécu une histoire qui se rattache étroitement à celle d’Arles et de l’abbaye de Montmajour. Cette dernière fut la plus importante des abbayes méridionales, chacun faisant don de terres incultes que les moines, hommes laborieux à l’origine, asséchaient, et en particulier dès 1067, sous l’impulsion de l’abbé Rolland.

Mais les biens religieux furent bientôt trop nombreux, obligeant l’abbé de Bonils, par un acte d’union signé le 28 mars 1226, à mettre le village de Castellet et son territoire sous la protection de Dragonet de Mondragon, Podestat, c’est-à-dire premier magistrat de ce qui fut un temps la République d’Arles, avant que la ville ne se soumette aux comtes de Provence. Outre la baronnie de Castellet, Fontvieille comprenait aussi les terres de l’ancienne seigneurie de Mont-Paon qui, elle, a longtemps suivi la destinée des Baux. En 1385, Louis II, comte de Provence, abandonna tous ses droits sur Castellet et ses dépendances.

En 1400, il demanda à l’abbé de Montmajour l’autorisation d’ouvrir une nouvelle carrière pour la construction de son château de Tarascon. Cette nouvelle exploitation attira un surcroît de population, car la pierre devint alors plus réputée, attirant les pêcheurs et les carriers de Castellet et Saint-Victor qui vinrent rejoindre l’agglomération qui s’était fixée auprès de la vieille fontaine. Le château ayant été détruit...

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