LA FRANCE PITTORESQUE
LAMASTRE et ses environs
(par M. Roche)
Publié le vendredi 22 juillet 2011, par Redaction
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Impossible, lorsqu’on est passionné d’histoire - et directeur de l’école laïque de garçons de Lamastre - de ne pas s’intéresser à l’évolution de l’instruction publique dans la cité (premier établissement vers 1833 et « progrès immenses » à la fin du XIXe siècle), puis de ne pas effectuer des recherches sur la ville dans son ensemble (de la préhistoire au XXe siècle), dans les ouvrages de référence, les archives publiques et privées (communales, bureau de l’enregistrement, papiers de personnages importants comme Charles Seignobos, documents personnels...) et enfin de ne pas s’atteler au travail final : la réalisation d’une monographie.

Toutes ces étapes, M. Rocher les a franchies et c’est le premier livre consacré à l’histoire de Lamastre qu’il nous propose ici. Après les développements consacrés aux temps anciens (« pierre brute et pierre polie », époques gauloise et romaine, les invasions et la christianisation, Mérovingiens et Carolingiens), il nous apprend que Lamastre entre réellement dans l’histoire grâce à sa citation dans le cartulaire de l’abbaye de Saint-Chaffres (861).

La vie municipale existe au XIIIe siècle (actes de 1293 et de 1339) : à l’époque, les communautés de Lamastre, Retourtour et Macheville s’administrent elles-mêmes et répartissent l’impôt ; elles ont acheté, une à une, les libertés dont elles jouissent. Et la présence de deux sièges de justice royale (à Boucieu-le-Roi et à Villeneuve-de-Berg) équilibre la justice seigneuriale et ecclésiastique. Malheureusement, la violence bouleverse ce bon fonctionnement et la vie économique de toute la région : guerre de Cent Ans...

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