LA FRANCE PITTORESQUE
Histoire de France par Jacques Bainville.
L’essai mérovingien
(Chapitre 2)
(Adaptation de « Histoire de France » - Auteur : Jacques Bainville)
Publié le samedi 19 février 2011, par Redaction
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Les débuts de Clovis furent si grands, si heureux qu’on put croire qu’il laisserait après lui quelque chose de vraiment solide. En quelques années, en quelques expéditions, il fut le maître de la Gaule. Campagnes à la fois militaires et politiques.
 

Partout Clovis apparaissait comme le libérateur et le protecteur des catholiques dans les pays où régnaient des Barbares ariens. Gondebaud, le roi de Bourgogne, devint son tributaire et donna des garanties aux Gallo-Romains. Avec l’Aquitaine, la vallée de la Garonne fut délivrée des Goths.

C’est à ce moment que Clovis eut la consécration qui lui manquait encore : après celle de l’Eglise, celle de l’empereur. L’Empire, réfugié à Constantinople, n’avait plus d’autorité en Occident, mais il y gardait du prestige. Lorsque Clovis eut reçu d’Anastase la dignité et les insignes consulaires, ce qu’aucun autre roi barbare n’avait obtenu, sa position se trouva grandie. La dynastie mérovingienne se trouvait rattachée à l’Empire romain.

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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