Recevant leurs premiers statuts au XIIIe siècle et placés sous la juridiction du prévôt des marchands et des échevins, les crieurs, nés du besoin de faire crier les avis d’intérêt particulier, apportent à la couronne un confortable revenu, assurent notamment la publicité et le contrôle des taverniers, mais encore l’annonce des décès et bientôt le commerce d’objets mortuaires.
Pour débiter leurs denrées et marchandises, les marchands parisiens du XIIIe siècle n’avaient point les ressources de notre époque : n’ayant ni journaux, ni affiches, ni écriteaux pour faire connaître ce qu’ils avaient à vendre, et les nouveautés qui venaient de leur arriver, ils ne possédaient qu’un seul moyen de publicité...
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