Chez Manuel : musée d’art populaire à Migné-Auxances (Vienne)

Près de Poitiers, un incroyable musée d’art populaire et ses milliers d’objets du quotidien, mémoire du XXe siècle

C’est un endroit extraordinaire, qui nous replonge dans une certaine histoire de France, grâce des milliers d’objet du quotidien amassés depuis près de cinquante ans par les Ribeiro. Le père d’abord, puis le fils Jean-Claude, qui à 74 ans continue l’aventure et accueille les visiteurs dans ce musée d’art populaire.

Pénétrer dans le musée d’art populaire, c’est un peu voyager dans le temps. Une histoire débutée en 1977 par le père de l’actuel propriétaire qui a commencé à récupérer à droite et à gauche des objets du quotidien auprès des agriculteurs. « Mon père battait la campagne à ce moment-là, c’était sa sortie. Au lieu d’aller voir un match de football, il allait voir les cultivateurs et leur demandaient leurs vieilles voitures, leurs vieilles choses », raconte Jean-Claude Ribeiro qui a tout naturellement repris le flambeau et qui veille aujourd’hui sur cette impressionnante collection.

Chez Manuel : musée d’art populaire

De l’hélicoptère à l’avion de tourisme, des vieilles automobiles françaises, en passant par les engins agricoles, les deux roues, et surtout des milliers d’objets, témoins d’époques révolues, qui nous replonge dans le quotidien des Français tout au long du XX^e siècle : « C’est un ensemble un peu mélangé, mais, c’est ça qui fait la curiosité », s’amuse le collectionneur.

L’aventure continue
Ils sont près de trois mille chaque année à franchir les portes de Chez Manuel, le nom de ce musée pas comme les autres, en référence à son créateur. Des visiteurs toujours surpris de découvrir une si grande diversité d’objets. Alors forcément, les souvenirs remontent à la surface, comme pour ce touriste venu de Bourgogne : « Il y a une sorte d’émotion quand on entre là, parce que forcément on retombe sur des objets que l’on a connus ».

Aujourd’hui âgé de 74 ans, Jean-Claude Ribeiro n’a pas l’intention de s’arrêter et continue à acquérir de nouvelles pièces, avec toutefois désormais des limites en termes de taille : « Là je me spécialise dans les voitures à pédales, parce que les grosses voitures je ne sais plus où les mettre, je n’ai plus de place », rigole le collectionneur.

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