LA FRANCE PITTORESQUE
TEMPLEUVE-EN-PÉVÈLE
Histoire d’un village
(par Charles Bonnier)
Publié le mardi 29 mai 2018, par Redaction
Imprimer cet article

À partir du XIIe siècle, l’abbaye d’Anchin qui bénéficia de multiples dons au fil des siècles, avait la mainmise sur la plus grande partie du territoire de Templeuve. Parmi les grands propriétaires féodaux, figurait la famille d’Aigremont dont le nom apparut pour la première fois dans une charte de septembre 1226. Propriétaire jusqu’au XVIIIe siècle, notamment des fiefs d’Ardompret, de Gruries et des Mollières, elle restera en lutte avec l’abbaye jusqu’à la Révolution.

En 1229, intervint la séparation, au moins canonique et religieuse, des villages de Templeuve et de Cappelle qui auparavant ne formaient qu’une communauté. Le curé de Cappelle (dont les paroissiens disposaient d’un cimetière et de fonts baptismaux) fut placé sous l’autorité du curé de Templeuve où se passaient les synodes et les assemblées ecclésiastiques.

En 1258, Marguerite, comtesse de Flandre, accorda le droit de tenure de la pâture du marais, commun aux habitants de Fretin, Ennevelin et Templeuve. Avec toutes les réserves possibles, celle des droits de justice et beaucoup de défenses de cultiver, de pêcher, cet acte était un premier pas vers la conquête du marais. Les habitants usèrent et abusèrent de ce privilège jusqu’à complète possession des lieux.

La croyance en la sorcellerie persista jusqu’au début du XIXe siècle (et même parfois au-delà) dans les esprits aussi bien des juges que des accusés. En 1656, eut lieu le retentissant procès de Marie de Navarre, accusée d’avoir assisté au sabbat. On supposait que des assemblées de sorcières s’étaient déroulées dans...

Copyright © LA FRANCE PITTORESQUE
Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

Imprimer cet article

LA FRANCE PITTORESQUE