LA FRANCE PITTORESQUE
CRÉMIEU (Histoire de)
(par Roland Delachenal)
Publié le mardi 22 mai 2018, par Redaction
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L’obscurité qui règne sur l’origine de Crémieu et sur les premiers temps de son histoire, ne se dissipe que dans les dernières années du XIIe siècle, grâce au testament établi par Albert II, seigneur de la Tour-du-Pin, au moment de son départ pour la Terre sainte.

Dès le XIIIe siècle, Crémieu était protégé par un château fort et une enceinte continue. Autour de la forteresse, se groupaient des maisons assez nombreuses pour constituer une ville, sans doute peu considérable, mais où se tenait à jour fixe, un marché public en communication directe avec Lyon, et placée au centre d’un réseau routier. Le 20 juillet 1315, les habitants reçurent une charte de franchise du dauphin Jean II dont le règne fut pour la petite cité le point de départ d’une ère nouvelle. Elle qui n’avait à l’origine qu’une importance militaire, put développer son commerce grâce à ses privilèges.

La construction d’une ville basse au centre de laquelle s’élevait une halle neuve attirait à certaines époques de l’année un grand concours de marchands. Le dernier dauphin, Humbert II contribua aussi beaucoup à sa prospérité et grâce à ses libéralités, le couvent des Augustins fondé par son père devint un des plus importants de la province. Il entama dès 1343 de longues négociations avec la cour de France qui aboutirent à la cession complète et définitive du Dauphiné. Le 29 janvier 1355, les habitants prêtèrent serment de fidélité à Charles, duc de Normandie, pour la première fois. En dépit des...

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