Des siècles durant, Église, magistrats et peuple prêtent à certains le pouvoir de frapper d’impuissance les jeunes époux en nouant l’aiguillette, maléfice passible de la peine capitale. Se délier des effets d’un rite accompli de préférence lors des noces et mêlant cérémonies « sales, vilaines et impures », est tâche ardue nécessitant de bien curieux ingrédients.
Les Anciens, ne sachant qui rendre responsable de ces défaillances imprévues que des hommes, en apparence vigoureux, éprouvaient temporairement, eurent tôt fait de les attribuer à quelques maléfices, à quelque herbe malfaisante que l’infortuné avait dû absorber à son insu, ou encore à quelque envoûtement, Ovide (Ier siècle av. J.-C.) écrivant dans Les Amours : « Est-ce un enchantement, une herbe vénéneuse...
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