LA FRANCE PITTORESQUE
Vivit sub pectore vulnus
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Publié le vendredi 22 juillet 2016, par Redaction
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La blessure vit toujours au fond du coeur
 

Vlrgile (Énéide, liv. IV, v. 67) emploie pour peindre la passion naissante de Didon cette image qui a déjà servi, au premier livre, à exprimer le ressentiment de Junon, blessée par le jugement de Pâris : Aeternum servans sub pectore vulnus, gardant au fond du coeur son éternelle blessure.

« Le ressentiment et la reconnaissance sont, pour me servir d’une expression célèbre, la mémoire du cœur. Plus l’injure à été sentie vivement, plus elle laissera de traces dans l’âme, plus le ressentiment sera profond : Vivit sub pectore vulnus. » (BAUTAIN, Philosophie morale)

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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