LA FRANCE PITTORESQUE
Urbi et orbi
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Publié le jeudi 21 juillet 2016, par Redaction
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À la ville et à l’univers
 

Paroles qui accompagnent la bénédiction du souverain pontife lorsque, le jeudi saint, le jour de Pâques et celui de l’Ascension, il donne, du haut du balcon de Saint-Jean-de-Latran, sa bénédiction à toute la catholicité.

On dit de même, par extension, publier une nouvelle ubi et orbi, c’est-à-dire partout. Cela répond à notre expression populaire : Crier une chose par-dessus les toits.

« Le pape s’applaudit de cette réconciliation (les jésuites et les jansénistes) et frappe une médaille qui proclame Urbi et orbi la paix de l’Église. » LANFREY

« C’est Florence qui émancipe Raphaël. A la vue des libertés qui s’y cachaient jusque dans le fond des monastères, il apprend à se débarrasser des lisières paternelles. Si Florence lui donne la liberté, Rome lui donne la grandeur. Dès ce moment il semble peindre du haut de l’éternité et prendre pour devise : Urbi et orbi. » (Edgar QUINET, Révolutions d’Italie)

« Le souverain pontife n’est pas seulement le maître de l’Église maîtresse, le prince des évêques et des pasteurs, mais encore le précepteur des rois et des peuples. D’une main il répand des bénédictions sur le monde, et de l’autre il accorde des libertés à son peuple, Urbi et orbi. » (BAUTAIN)

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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