LA FRANCE PITTORESQUE
Quorum pars magna fui
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Publié le lundi 11 juillet 2016, par Redaction
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Où je n’ai eu que trop de part (VIRGILE, Énéide, liv. II, v. 6)
 

Énée commence le récit de la dernière nuit de Troie : « Tristes événements, dit-il, où je n’ai eu que trop de part. »

« Le jour de ma réception, on a reçu trois élèves à l’académie des médailles, et j’ai nommé M. Bourdelin pour le mien. Voilà, monseigneur, ce qui s’est passé de plus mémorable dans cette célèbre cérémonie, cujus pars magna fui. » (BOILEAU, Lettre à M. de Pontchartrain)

« Quand Victor Hugo fit représenter Hernani, le parterre se divisa en deux camps, chaque parti combattait pour ses dieux et pour ses foyers. On était alors animé de cette belle passion littéraire qui exalte la muse au lieu de l’effaroucher. Ce n’était point alors de petites haines qu’il s’agissait, ni de rivalités mesquines. Nous qui avons vu de près ces grandes batailles, quorum pars magna fui, nous sommes comme de vieux burgraves, prenant en pitié les équipées des Lupus et des Betto, race dégénérée du parterre. » (Revue de Paris)

« Ceci n’est pas une simple fantaisie, j’ai connu les héros de mes romans ; mes histoires sont plus vraies que celles d’aucun historien et je puis dire comme Énée : Quorum pars magna fui. » (Alphonse KARR)

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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