LA FRANCE PITTORESQUE
Quod di omen avertant
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Publié le lundi 11 juillet 2016, par Redaction
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Que les dieux détournent ce présage ! (VIRGILE, Énéide, liv. II, v. 190)
 

Sinon veut engager les Troyens à faire entrer dans leurs murs le fatal cheval de bois : « Si vous portiez une main sacrilège sur l’offrande consacrée à Minerve, un épouvantable désastre, que les Dieux détournent ce présage ! viendrait fondre sur l’empire de Priam. »

« Je suis parti avec l’assurance que les dames ne viendront pas. Qui sait cependant encore ce qui arrivera ? Le diable qui se mêle sans relâche des affaires des honnêtes gens, pourrait bien faire des siennes et me les envoyer à Vienne après le départ de la légation russe : Quod Deus avertat ! » (Joseph DE MAISTRE)

« Le grand danger dissout tous les liens. On a vu dans la grande fièvre jaune qui eut lieu à Philadelphie, vers 1792, des maris fermer à leurs femmes la porte du domicile conjugal, des enfants abandonner leur père et d’autres phénomènes pareils en grand nombre : Quod a nobis Deus avertat » (BRILLAT-SAVARIN)

« Dans quelques mois, il sera inauguré, de Kehl à Appenweyler, une section de chemin de fer qui transportera gaiement aux sources chaudes les baigneurs de la saison prochaine, en attendant que la Gloire et la Victoire s’avisent de monter aussi dans les wagons, et que les lauriers veuillent refleurir sur une couche de guerriers : Di omen avertant. » (Revue de Paris)

« Dans les formes d’un gouvernement représentatif sagement pondéré, la discussion de la tribune ne s’élèverait guère au-dessus de la discussion du barreau : car elle ne vivrait, comme l’autre, que de questions de fait et de légalité ; pour que ces ferments de la pensée qui font l’homme éloquent se retrouvent, il faut que nos sottes dissensions intérieures aient amené Philippe à nos portes : Deus omen avertat ! » (Charles NODIER)

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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