LA FRANCE PITTORESQUE
Parcere subjectis
et debellare superbos
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Publié le lundi 27 juin 2016, par Redaction
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Épargner les faibles, abattre les superbes (VIRGILE, Énéode, liv. VI, v. 852)
 

« Nous ignorons pourquoi M. Veuillot nous met au nombre des journaux qui lui reprochent de n’avoir pas assez de zèle pour la guerre. Témoin de ses regrets, de ses gémissements, de ses plaidoiries en faveur de l’Autriche, nous les avons passés sous silence. Fallait-il accabler un adversaire malheureux ? Parcere subjectis ne doit-il pas être la devise de tous les honnêtes gens ? » (Émile DE LA BÉDOLLIÈRE)

« En donnant à l’empereur d’Allemagne un terme pour nous procurer la satisfaction qui nous est due, nous lui prouverons que les Français dédaignent de profiter de la détresse de leurs ennemis, pour leur imposer des lois dures et se venger des outrages. C’est bien alors que la France méritera cette devise du peuple romain : Parcere subjectis et debellare superbos. » (BRISSOT)

« En m’apportant ma nomination, Tibère me tendit la main avec bienveillance, et me dit : Pontius (Ponce-Pilate), vous avez un beau gouvernement ; ayez une main forte et une parole douce. Agissez pour la chose publique selon votre bon sens, et n’oubliez pas l’éternelle maxime du peuple romain : Parcere subjectis et debellare superbos. Allez, et soyez heureux. » (MÉRY)

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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