LA FRANCE PITTORESQUE
Nunc dimittis servum tuum
()
Publié le mercredi 22 juin 2016, par Redaction
Imprimer cet article
Maintenant vous pouvez congédier votre serviteur
 

Siméon, vieillard juif, averti par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait qu’ après avoir vu le Messie, se trouva dans le Temple au moment où la Vierge y apporta le divin enfant. C’est alors qu’il entonna le cantique que l’Église chante le dimanche à Complies : Nunc dimittis servum tuum, Domine.

« Une vieille tour indique le lion où demeurait Siméon, l’homme juste, le fidèle serviteur de Dieu, qui attendait la consolation d’Israël, et qui, en prenant l’enfant Jésus dans ses bras, entonna son cantique d’actions de grâce : Nunc dimittis servum tuum, Domine. » (Xavier MARMIER)

« La voix grave et sévère de Louise accompagnait la voix claire et limpide d’Anna, comme l’orgue accompagne la voix des enfants de chœur. C’étaient alors des extases si terribles et si douces entre nous trois, que plus d’une fois je n’ai pas fait au Ciel d’autre prière : Nunc dimittis - C’est maintenant qu’il faut nous rappeler à toi, ô mon Dieu ! » (Jules JANIN)

« A ces mots, le roi Charles serra affectueusement la main du vieillard, salua Alice et tout ce qui l’entourait et se retira. Sir Henri Lee, après l’avoir écouté avec un sourire qui prouvait qu’il entendait les paroles gracieuses qui lui étaient adressées, tourna le dos et murmura le nunc dimittis. » (Walter SCOTT)

« La vieille dame se laissa retomber sur sa chaise, et tandis que son fils couvrait de baisers et de larmes au mains, ridées, elle se mit à réciter d’une voix émue le cantique du vieillard Siméon : Nunc dimittis servum tuum, Domine. » (Walter SCOTT, Aymé Verd)

Copyright © LA FRANCE PITTORESQUE
Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

Imprimer cet article

LA FRANCE PITTORESQUE