LA FRANCE PITTORESQUE
Nil actum reputans
si quid superesset agendum
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Publié le mardi 21 juin 2016, par Redaction
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Pensant qu’il n’y a rien de fait tant qu’il reste quelque chose à faire
 

Un des traits principaux du caractère de César dans la Pharsale de Lucain.

« Je ne demanderais pas mieux que de m’enrichir ; mais je suis difficile sur les moyens, et ceux dont j’aimerais à me servir ne sont pas à ma portée. Puis, ce n’est rien pour moi de faire fortune, tant qu’il existe des pauvres. Sous ce rapport, je dis comme César : Nil actum reputans si quid superesset agendum. » (PROUDHON, De la Justice dans la Révolution)

« M. Veuillot était sûr que le droit du seigneur, au Moyen Age, n’était pas, ne pouvait pas être ce que l’on entendait par ce mot dans les livres, les opéras, les discours et les vaudevilles de ces messieurs. Cette certitude instinctive, il fallait l’appuyer sur des renseignements positifs. C’est ce qu’entreprit notre vaillant écrivain : Nil actum reputans si quid superesset agendum. » (DE PONTMARTIN)

« L’Opinione a des allures altières ; il lui faut la Vénétie, que le traité lui promettait, autrement elle ne renoncera pas à la Savoie. Que lui importe d’avoir la Lombardie et les plus belles provinces du centre ? Elle est comme César, nil actum reputans si quid superesset agendum. Est-ce la peine de compter ces petits joyaux dont on décore la couronne de Victor Emmanuel ? » (Émile DE LA BÉDOLLIÈRE)

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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